Alors que l’hypothèse d’un lien entre le bien-être humain et la nature est depuis longtemps admise, des recherches menées dans des domaines d’étude aussi variés que la médecine, la psychologie, ou encore les sciences cognitives valident effectivement cette théorie. Il faut aussi prendre en compte les bouleversements sociaux et environnementaux des dernières décennies qui impactent la nature et nos relations avec elle.
Récemment, des chercheurs ont dressé un panorama des différents axes de recherche explorés et des résultats autour de la thématique du bien-être humain et de la nature. La notion de bien-être, telle qu’entendue ici, ne se rapporte pas seulement à la santé, en tant qu’absence de maladie, mais désigne plus généralement un état physique, mental et social de bien-être.
Essaie de passer du temps dans la nature, il n'y a rien de mieux pour se faire du bien. Être au contact de la nature favorise notre bien-être physique et psychologique : Plusieurs études observent une réduction du stress et de la dépression, favorisée par l’environnement naturel et, à l’inverse, une amélioration de l’estime de soi, du sentiment de bonheur ou encore de la créativité
La nature soigne nos maux : elle améliore aussi nos capacités et nos fonctions cognitives, en réduisant la fatigue et en restaurant notre capacité d’attention, si sollicitée par la vie quotidienne. Elle participe également à notre bien-être physique : réduction de la douleur, de la pression artérielle, de l’obésité ou encore accélération de la guérison et prévention de certaines maladies.
Une nature en bonne santé, c’est-à-dire riche en biodiversité et fonctionnelle, assure une bonne santé humaine
Cette constatation peut sembler évidente, pourtant, la convergence plus systématique des débats entre les problématiques environnementales et sociales est assez récente. La médiatisation des discussions autour du renouvellement de la licence européenne du glyphosate, un herbicide massivement employé en agriculture, ou plus largement l’explosion de la demande de produits biologiques, reflètent la sensibilité croissante de l’opinion publique à ces enjeux. Lorsqu’il s’agit d’une exposition directe ou via l’alimentation, la relation entre des systèmes naturels dégradés et des effets négatifs sur la santé humaine est facile à envisager.
Les bénéfices fournis par l’exposition à des environnements riches en biodiversité s’illustrent clairement avec les allergies chroniques et les maladies inflammatoires : L’exposition à une multiplicité d’habitats naturels permet normalement le développement de réponses immunitaires aux allergènes et à d’autres facteurs susceptibles de causer des maladies. L’absence d’exposition aux microbes, surtout dans la petite enfance, peut entraîner un mauvais acclimatement de la communauté microbienne de l’organisme, et une réaction inattendue face à certaines particules.
L’environnement des individus doit donc comporter une source diversifiée de microbes permettant une inoculation adéquate.
La baisse de l’exposition humaine à la population microbienne affecterait le microbiote, ce qui entraînerait le développement de différentes maladies.
Une nature en bonne santé ne se résume pas à un environnement dépourvu de produits chimiques. La destruction des habitats naturels et des espèces, la surexploitation des ressources ou encore le changement climatique sont également des facteurs d’origine humaine qui contribuent à rendre la nature moins diversifiée et altèrent son fonctionnement ; et par ricochet, mettent en péril notre santé et notre bien-être.
L’être humain possède une tendance innée à rechercher les connexions avec la nature : Ici encore, les questions ont leur importance, car elles s’inscrivent dans un contexte contemporain de changement des relations à la nature, du fait des modes de vie urbaine et sédentaire. Nous passons de moins en moins de temps à l’extérieur et, pour la plupart d’entre nous, dans un environnement naturel appauvri, au point que l'on peut parler à ce sujet « d'extinction de l'expérience ».
L’importance des bénéfices issus de la relation à la nature dépendrait ainsi de la dose de nature reçue
en attendant le parc de malo
retrouvons nous ds nos salles malouines
à l’abri du froid
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