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  • Photo du rédacteurL'envol de la Grue

Cours de qigong avec L’envol de la grue : mardi et samedi ⛩🌱

Se sentir centré et prévenir les chutes. Des études montrent que le Qi Gong est l’une des meilleures formes de thérapie pour entretenir l’équilibre et prévenir les chutes. Cette pratique utilise des mouvements lents et gracieux, des exercices en pleine conscience et des activations énergétiques pour aider les pratiquants à s’enraciner, à se sentir en sécurité et à se connecter.

Le « Qi Gong pour un meilleur équilibre » consiste à rester ancré, à être connecté à la terre en imitant les mouvements de la nature. Donc, pour l’équilibre, il s’agit vraiment d’être ancré comme un arbre, d’établir nos racines et de sentir notre sol, d’être présent, connecté, centré, …. Là où nous sentons que nous sommes à notre place, ici et maintenant.

Détendez-vous, profitez, sentez votre corps, sentez cette énergie circuler et on se retrouve pour cette merveilleuse pratique..

Le Qi Gong est considéré comme l’art de la puissance sans effort. Il crée l’harmonie et l’équilibre dans votre corps et votre esprit.

Qi Gong pour un meilleur équilibre

Le Qi Gong est une activité physique bien adaptée aux personnes en perte d’équilibre ou de stabilité, et, en tant que système complet de techniques corporelles à visée thérapeutique, il peut améliorer leur équilibre.

Les effets du Qi Gong sur la fonction physique ont été observés à trois niveaux à travers la pratique Qi Gong : aptitude fonctionnelle, performance fonctionnelle (observée) et performance fonctionnelle (auto-évaluée).

Les principaux composants de la condition physique fonctionnelle sont la force, la puissance, la souplesse, l’équilibre et l’endurance. Les études montrent une diminution significative de la perte de la force de préhension, une amélioration de la montée des escaliers, de l’équilibre et de la force musculaire.

La performance fonctionnelle a été mesurée par des tests observés sur le terrain qui imitent les activités de la vie quotidienne. Des améliorations ont été constatées dans de nombreux tests, tels que le test « up and go », la station debout sur une jambe, le lever de chaise et la vitesse de marche.

En plus des mesures observées de la performance fonctionnelle, il est également courant d’utiliser des mesures d’activités auto-déclarées, comme les activités instrumentales de la vie quotidienne ou la santé auto-déclarée et un rapport sur la peur de tomber.

L’efficacité du Qi Gong en matière d’équilibre et de contrôle des facteurs liés au risque de chute a été étudiée. Il a été rapporté une amélioration significative de la posture, des réponses neuronales, de la force et de la flexibilité, et de l’activité.

D’autres études font également état d’une réduction significative des chutes et des scores de peur de tomber.

Les mouvements faciles mais persistants des exercices de Qi Gong permettent d’atteindre la stabilité musculaire, une fois qu’ils ont activé la micro-circulation et travaillé les couches plus profondes des muscles du dos, connus sous le nom de muscles dorsaux véritables ou autochtones. Ce groupe complexe de muscles permet de maintenir une posture droite, en maintenant le centre de gravité du corps dans les limites de la stabilité. Cela représente le principal avantage de la pratique du Qi Gong : les mouvements relativement lents et doux des exercices sont particulièrement bien adaptés aux personnes âgées et peuvent être ajustés aux limites de chaque personne. En effet, dans la pratique du Qi Gong, il est possible de répondre aux besoins réels de tout un chacun, une fois qu’elle est personnalisée et de prévenir la fatigue et l’épuisement du pratiquant.

Si l’on considère le Qi Gong comme une pratique corps-esprit, selon le modèle de Heidelberg, grâce à cette thérapie de bio-feedback, la pensée (l’intention) est dirigée vers le corps et cet entraînement améliore la sensibilité et la sécurité du corps.

LES EFFETS DE LA PRATIQUE RÉGULIÈRE DU QI GONG : ÉQUILIBRE ; SÉRÉNITÉ ; VACUITÉ ; CONCENTRATION…

Le premier d’entre eux, assez facilement constaté, est l’équilibre tant physique que psychique qui constitue le principe essentiel de la majorité des écoles de Qi Gong.

Cet équilibre est fondé sur une harmonisation entre le haut et le bas, la gauche et la droite, l’arrière et l’avant, le dehors et le dedans, le subtil et le grossier.

Il s’agit, au départ, d’un équilibre corporel qui se rattache à un équilibre respiratoire puis à un équilibre énergétique. Ce dernier facilite l’équilibre psychique puisqu’il tend à restreindre les contraintes liées à l’environnement direct ou indirect en les assimilant à un processus naturel. Il s’agit, en réalité, d’un processus de régularisation entre la chaleur et le froid, le mouvement et l’immobilité, la dispersion et la concentration, la plénitude et la vacuité.

Le corps ne subit plus les contraintes extérieures et les variations climatiques mais les intègre en les corrigeant. Des phénomènes simples comme la sensation de froid, de soif, de faim, de fatigue, de colère prennent une importance moindre et, de ce simple fait, perturbent moins l’esprit. Ce serait donc une sorte, ou une espèce, de sport intelligent et qui s’adapte au pratiquant. Et sur lequel le pratiquant peut agir ou au sein duquel il peut intervenir en toute conscience. Il est donc inutile de se bourrer de drogues pour parvenir à un résultat. Et les pratiquants sont sur le terrain et non dans les gradins. Les dérives sportives ne nous concernent donc que peu. Nombreux sont celles et ceux qui commencent la pratique du Qi Gong quand les entraîneurs sportifs ont déjà pris leur retraite.

Le deuxième, un peu plus long à obtenir, est la sérénité. Celle-ci est en effet la simple conséquence de l’équilibre. Il ne s’agit en aucun cas d’une sorte d’endormissement de la conscience liée à une immobilité corporelle et intellectuelle mais, au contraire, en un mouvement contrôlé et incessant qui constitue un moyen d’accès à la compréhension des phénomènes internes et externes.

Cette sérénité passe donc tant par le contrôle du souffle que du mouvement corporel.

Elle permet, notamment, d’économiser l’énergie vitale (Qi) en la faisant circuler à meilleur escient.

Le troisième est la vacuité ou disponibilité. Elle permet tout simplement la suppression des tensions ce qui permet la disponibilité tant corporelle que psychique. Les phénomènes internes liés au fonctionnement physiologique ou externes liés aux circonstances rencontrées ne sont plus perçus comme des gènes ou des contraintes mais au contraire comme des points d’appui à la progression personnelle.

Cette vacuité naturelle permet donc d’agir avec moins de restrictions liées aux habitudes. Cela permet, en outre, de dépasser certains blocages physiques, énergétiques ou psychologiques ainsi qu’une utilisation plus rationnelle de l’énergie puisqu’elle permet d’agir avec un minimum d’effort pour néanmoins obtenir un résultat.

Cette vacuité, ou disponibilité naturelle, est l’un des fondements de l’harmonisation du pratiquant avec les circonstances, donc avec la nature. Pour pratiquer nul besoin de stades ou d’installations coûteuses et polluantes ni, en fait, de se déguiser pour être reconnus.

Le quatrième est la capacité d’unifier ou concentration. Le mouvement, l’énergie, la pensée se réunissent sans qu’il y ait à effectuer d’effort et, ainsi, les choses clarifiées semblent et sont plus faciles. Le résultat obtenu grâce à la disponibilité est utilisé de manière plus rationnelle et perdure. Cette unification permet la constance ainsi que la reproduction des états énergétiques et psychiques recherchés au cours de la pratique.

Ces quatre étapes correspondent aux divers stades d’évolution de la pratique psychocorporelle du Qi Gong :

– la mobilisation ou préservation de l’énergie,

– l’accueil ou l’accroissement de l’énergie,

– la conduite ou direction de l’énergie, le contrôle ou manifestation de l’énergie.

– Il demeure à utiliser celle-ci avec de multiples possibilités… l’entretien de la santé, le traitement

d’affections courantes, l’expression artistique, les relations personnelles, familiales, professionnelles.

Le but, comme dans le tir à l’arc est d’atteindre un résultat sans pour autant que celui-ci ne devienne l’unique préoccupation de la pratique. Cette efficacité est la conséquence du travail accompli mais pas sa motivation essentielle.

Ces effets bénéfiques de la pratique du Qi Gong ainsi que ces quatre étapes sont parfois considérées comme le but ultime du « Qi Gong », ce qui est déjà louable puisque de nombreuses méthodes ne recherchent plus qu’un simple bien-être physique par le biais d’une gymnastique douce fut-elle orientale. Ce ne sont que des moyens pour parvenir à « autre chose ».

Cette « autre chose », comme le nomment les Maîtres du Tao, demeure la réalisation de l’individu inclus dans son environnement spacio-temporel ainsi que le dépassement de celui-ci. Si la pratique se limite à l’espace et au temps, à l’ici et au maintenant, les réalisations de la pratique dépassent amplement ce cadre restreint.

Il est donc toujours préférable de différencier l’étude de la pratique, la pratique et les réalisations de la pratique. Ces dernières ne sont pas liées à des phénomènes ponctuels ou limités mais envisagent l’étendue des possibilités humaines dans le passé dans le présent et dans l’avenir.

Conscience, vie, mouvement, énergie et matière ne font plus qu’un dans l’illumination atteinte par le pratiquant : « Il sait sans apprendre, réalise sans faire, voit sans regarder et fait régner l’ordre naturel (conforme à l’unité de la nature) sans gouverner. Il embrasse la vertu, réalise la fusion harmonieuse des souffles et des esprits, poursuivant avec docilité et facilité la Voie Céleste de l’harmonie universelle. Cela fait que la vision remonte au delà du passé et que le regard s’étend plus loin que l’avenir avec une grande aisance. Tout ce qui, chez un homme ordinaire, demanderait un effort exceptionnel est fait simplement et naturellement. »



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